Edwin est une jeune fille assez introvertie, elle ne s’exclame pas plus fort que les autres et ne cherche pas à avoir l’attention sur elle. « L’attention de tout le monde c’est comme avoir l’attention de personne. » C’est ce qu’elle pense et au fond, a-t-elle réellement tord ? Elle préfère rester discrète et savourer les bons coups qu’elle fait en compagnie des gens qui admirent sincèrement ce qu’elle fait. C’est probablement parce que sa force de caractère est douce et délicate que les gens la croient faible, mais ce n’est pas le cas. Elle sait ce qu’elle vaut en tant qu’individu, c’est sa principale distinction avec son frère ; selon elle il se cherche encore et c’est pour ça que la chute familiale fût pénible pour lui, enfin plus difficile pour lui que pour elle.  Edwin est une jeune femme courageuse qui affronte les revers de la vie avec détermination et ténacité. Elle sait qu’absolument tout dans la vie est temporaire, pour elle le temps ne le compte pas. Elle est patiente, elle attendra le temps qu’il faudra que les choses se calment d’elles-mêmes. Attention, cela ne signifie pas qu’elle apprécie attendre après quelqu’un, au contraire papillon, Edwin est ponctuelle et garde en grippe les effrontés incapables de respecter une échéance.  Edwin est intelligente, ce n’est pas de la prétention d’admettre nos talents et celui-ci la démarque particulièrement. Comme tous les jeunes adultes de l’univers, moldu et non-moldu il lui arrive de se servir de son intelligence pour faire des bêtises, mais que jeunesse se fasse après tout ! La jeune femme aime plaisantées en compagnie des gens qui lui tiennent à cœur, au premier contact vous pourriez la trouvez froide et distante, peut-être même diriez-vous qu’elle est snob ; rassurez-vous ce n’est qu’une carapace aucunement difficile à fendre. Eddy est craintive de nature, elle s’accroche souvent au bras de Lilian pour la protégée et donc la rencontre de nouvelles personnes la rend légèrement anxieuse. Douce et reposante, c’est ce que les gens ressentent en sa présence, c’est une jeune fille posée, chaleureuse et réfléchis. Eddy se considère elle-même comme une parfaite petite samaritaine, elle ne renonce pas facilement devant l’adversité, surtout lorsqu’il s’agit de dévotion. Sa mère disait souvent qu’elle finirait par se perde dans son désir de satisfaire les autres. Aujourd’hui, Edwin perçoit ce trait de sa personnalité comme la domination de tout son être, c’est ce trait qui lui donna l’envie de bossé dans le domaine de la justice magique ; le désir que tout soit juste et équitable pour tous. Ironique venant d’une enfant grassement gâtée par la vie. Avec cette jeune fille vous aurez toujours l’heure juste, elle se met parfois les pieds dans les plats avec ça, mais elle refuse de mentir… Enfin elle refusait de mentir. Edwin préfère s’abstenir de tout contact humain depuis la création du mensonge, c’est plus facile de tenir un mensonge si nous n’avons pas besoin d’en parler. Voilà, c’est ça Eddy Vasseur, elle n’est pas parfaite, loin de là, mais elle n’est pas un monstre non plus. C’est ce qui embête le plus les gens semblerait-il ; son côté angélique trop grand ‘’forcément’’ disent-ils ‘’ que cette petite cache un côté sombre de sa personnalité ‘’. Ce n’est pas le cas, cela ne sera jamais le cas.
   Elle arpentait le couloir qui séparait sa chambre de la sienne, Edwin pouvait ressentir jusqu’au fond de ses tripes le désespoir de Lilian, elle voulait le prendre dans ses bras et lui murmurer au creux de l’oreille que tout irait bien, que tout finirait par aller bien, elle y croyait. Plus elle approchait de la chambre de son jumeau, plus le bruit de la musique lui crevait les tympans. Il va finir sourd. Songeait-elle chaque fois qu’il tombait dans son univers, Edwin se retrouva devant la porte close, le message était plus que clair ; il ne désirait parler ni voir quiconque. Un petit vent de panique lui frôla le cœur, c’était sans nul doute sa plus grande inquiétude dans la vie, Lilian était toute sa vie au fond, c’était la seule personne dans tout l’univers en qui elle pouvait avoir confiance. Lilian était son âme sœur, elle ne voulait pas vivre sans lui tout comme lui ne pourrait pas vivre sans elle. Edwin déposa tendrement sa main sur la porte blanche, poussa un petit soupire et tourna les talons en éloignant doucement ses doigts. Je suis là si jamais… tu sais. Eddy traina sa mine triste jusque dans sa chambre, lorsqu’elle ferma la porte elle entendit son père faire des réprimandes à son petit frère. Son cœur se contracta dans sa poitrine alors qu’elle prenait place près de son petit banc de fenêtre. La blonde replia ses jambe et appuya son menton entre ses genoux, elle peut entendre son père descendre les escaliers pour se rendre dans le salon, Edwin avait aussi envie de consoler son père. Contrairement à Lilian elle ne le prenait pas pour unique responsable de la situation, cela ne voulait pas pour autant dire qu’elle ne lui en voulait pas. Les jumeaux ne savaient pas depuis combien de temps il jouait ce petit jeu, mais maintenant la vérité avait éclaté et ils étaient pauvres désormais. Pour la première fois de sa vie la métisse remercia Merlin et Dieu de ne pas être du même monde, elle n’aurait pas supporté d’apprendre tout ça directement à Beauxbâtons ! Maintenant elle savait que la vérité éclaterait à son retour, c’était obligé après tout, Lilian et elle allaient devoir descendre de classes. Ils ne seraient pas les premiers ni les derniers Vauquelins à rétrogradés, c’était cependant toujours une expérience bien traumatisante et humiliante.

L’espace d’une seconde elle s’imagina vivre en Angleterre auprès de sa famille maternelle, elle les connaissait si peu, c’était regrettable. Elle savait que sa mère provenait d’une riche famille de sorciers, une lignée pure semblerait-il. Son pays était la France, mais elle voulait connaître ses origines Anglaises. C’était ça qui l’avait principalement poussée à apprendre l’Anglais, elle désirait se rapprocher de ses ancêtres magiques. Edwin se souviendrait éternellement de l’année où le collège eu l’immense devoir et privilège d’organisé le tournois de la coupe des sorciers, l’école Bulgarienne et l’école Britannique l’avaient drôlement impressionnés. Elle les enviait tous les deux, son cœur s’accélérait chaque fois qu’elle y repensait. La Française avait compris bien vite que si elle aurait été étudiante à Poudlard elle aurait intégré haut la main la respectable maison de Serdaigle, son intelligence et son imagination débordante étaient des qualités recherchés par cette maison. Edwin s’imaginait bien dans la tenue sombre et bleue, pourquoi pas après tout ? La blonde aimait se perde dans ses inventions. Au moins à Poudlard nous n’aurions pas connus l’humiliation que l’Académie nous imposera à notre retour… Ce n’était pas la première ni la dernière fois qu’elle voulue s’enfuir à l’instant même pour l’Angleterre, quoi qu’elle fasse de toute façon cette envie, cette pulsion était sauvage et sournoise. Elle résistait pour l'instant, elle résistait pour être auprès de Lilian et d’Édouard – son père – mais elle savait au fond de son cœur qu’un jour elle finirait sa vie en Angleterre, elle savait que ses enfants fréquenteraient l’école magique de Poudlard. Elle savait que lorsque Lilian… non, elle savait que lorsqu’elle aurait la force, à la fin de son parcours scolaire, elle irait là-bas. Edwin était-elle une mauvaise personne parce qu’elle rêvait d’autre chose ? Non, elle ne l’était pas. Elle était un être humain et il lui arrivait parfois d’avoir des besoins égoïstes, ceux-là cependant elle préférait les chérir dans son cœur. Il n’était tout simplement pas question que les membres de sa famille apprennent qu’elle ne se sentait pas à sa place dans ce milieu français, son sang anglais hurlait son nom depuis la mort de sa mère, depuis la mort de sa mère qu’elle voulait lui rendre hommage d’une quelconque façon. Un jour, un jour elle pourra le faire.

La blonde revoyait encore l’horrible scène dans sa tête lorsque son père avait lâché la bombe, rapidement elle effaçait ce sombre souvenir de son esprit. Les idées noires pourrissent l’âme, elle ne voulait pas se laisser envahir par toute cette colère qu’elle sentait chez son frère, c’était trop pour elle, c’était trop pour n’importe qui. L’idée que son frère devienne mauvais par la faute de son père la révoltait davantage que tout le reste, son frère n’était pas solide. Elle adorait son frère, il était son univers, mais elle savait reconnaître la vérité et son frère n’était pas aussi brave qu’elle pouvait l’être. Il se laissant engloutir par la peur, la déception et surtout la colère noire. Eddy aurait tout donnée pour l’aider, malheureusement elle ne pouvait rien faire sauf assistée impuissante à la déchéance de ce dernier et l’aider s’il lui en demande. Disons que le Noël de 1978 n’avait pas été des plus merveilleux, c’était le cas de le dire. La demoiselle au grand cœur n’affectionnait pas particulièrement les températures froides, elle était un peu douillette comme fille et disons qu’elle restait tout de même une nouvelle riche et les tenues avaient son importance dans la vie, l’hiver les vêtements ne restent jamais mignons. Toutefois, aujourd’hui, elle aurait appréciée sortir à l’extérieur et courir dans la neige, courir jusqu’à ce que ses poumons explosent, elle aurait aimé ça ouais, changer le mal de place comme on dit. Évidemment son esprit se tourna vers Poudlard, là où elle savait que de la neige tombait. Elle ne se souvenait pas d’avoir déjà vue de la neige en vrai, dommage.

« Moi non plus je n’ai jamais vue la neige. » s’exclama joyeusement une voix inconnue. Edwin tourna rapidement la tête vers la voix, elle provenait de son lit. Edwin redressa son dos et tourna doucement ses jambes vers le vide et appuya ses pieds au sol. Sa bouche s’ouvrit, mais aucun son ne s’en échappa. « Je suis Scarlett ! » Le petit animal tournoya de bonheur et en une fraction de seconde se transforma en petit papillon, un monarque pour être plus précis. Un petit sourire voulu se créer à la commissure de ses lèvres, elle rêvait depuis toujours de devenir un beau et majestueux papillon, comme le monarque, et s’envolée vers où le vent la conduisait. Le petit volatile s’approcha d’elle et se posa sur son nez, Edwin de pas son légendaire calme, n’eu aucune réaction, elle se contenta de fixé l’insecte. « Quel est ton nom ? » « Ed… Edwin ! » Elle leva doucement la main et attrapa le papillon. « Qui es-tu ? » « Mais je suis toi voyons ! » La blonde resta bouche bée, elle était devenue folle ? « Non, je suis moi. Toi tu es qui ? » Le beau monarque s’envola, rendu à la hauteur du lit l’insecte se laissa tomber et tout juste avant d’atterrir sur le lit elle se transforma en petite Belette rousse. « Je suis toi, mais je suis moi. C’est une bonne question, je sais ce que tu sais, je vois ce que tu vois et j’aime ce que tu aimes ! Si tu ne le sais pas, je ne le sais pas non plus ! » La petite belette dénommée Scarlett était amusante, Edwin laissa échapper un petit rire de ses lèvres. Elle ne connaissait pas cette bestiole, elle ne connaissait pas non plus sa provenance, mais elle sentait qu’elle pouvait lui faire confiance.

Edwin qui normalement se montrait méfiante et distante avec les nouveaux arrivants se donna corps et âme dans cette relation amicale. Scar devint rapidement sa meilleure amie, sa confidente. Le silence dans lequel Eddy s’était volontairement enfermée lors de son retour des vacances rendit le tout plus vivable, elle avait de la compagnie. Edwin appris rapidement que son frère avait également reçu un cadeau précieux. Tout le monde l’avait reçus en fait. Scar lui apparaissait principalement sous son aspect Belette, avec les mois Edwin compris qu’elle prenait la forme d’un papillon lorsque son besoin de s’évader vers un monde britannique devenait trop puissant. M’enfin, maintenant c’était Edwin et Scar contre le reste du monde, elles vivaient dans un petit monde, le leur.